Close Encounter Of The III Miller

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… just once in lifetime. And then, never again…

.(i.e. la traumatisante expérience de vie de LaDiù, soi même)

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Toi, tu ne regardes jamais la télé.
C’est simple, tu n’as PAS la télé. Donc, forcément…
Et tout à coup, on commence à te rabattre les oreilles de tous les côtés avec une série, tu vas voir c’est génial non attends c’est compliqué y’a un gars puis son frère enfin il FAUT que tu la regardes.
Dit comme ça, ça ne donne pas vraiment envie. Mais bon.
Donc, le Père Noël prend les choses en main, et voilà le coffret de la Saison 1 sous le sapin.

Et là, c’est foutu.
C’est la fin de la béate insouscience.

Parce que bon, à part l’histoire qu’est géniale non attends c’est compliqué y‘a un gars puis son frère… c’est surtout le

« .. y’a un gars… »

qui retient ton attention.

Forcément.
Alors tu t’intéresses, tu cherches partout, t’y passes des heures, tu veux savoir, tu te documentes. Et le pire, c’est que plus t’en apprends, plus le mec, il a l’air trop pour être vrai.
Alors, le jour où tu apprends qu’il vient de par chez toi, tu veux en avoir le cœur net, et tu vas voir ce dont il retourne par toi-même.

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20 mars 2008
debout 06:00
il pleut il fait froid. Bleah.
train 07:08
tout le monde est à l’heure
arrivée Milan 10:03 (on a trois minutes de retard. Fffft…)
on sort de la gare
grand beau soleil + ciel bleu. YOUPPI!!!! Au moins si on doit attendre, on ne sera pas sous la douche.
on se dirige tout droit vers l’hôtel
j’espère qu’on a la bonne adresse… depuis des jours et des jours, j’avais épluché TOUS les forums de France de Navarre et de la Galaxie incluse pour chercher l’info.
on arrive devant.
c’est la bonne adresse: y’a déjà un petit groupe. Ou alors, c’est qu’on s’est tous plantés.
il est 10:30
on est sur le trottoir d’en face.
on attend.
il finira bien par se passer quelque chose.
on se dit que le truc à faire, c’est de garder les yeux sur les fenêtres au cas où il s’en approcherait… dès qu’il y a un rideau qui bouge parce qu’il y a un courant d’air quelque part, c’est tout le système cardiaque qui en prend un coup.
on attend on rit on veut partir en courant on a HONTE on glousse comme des bêtes on devient rouge rien qu’à l’idée
à part deux autres ou peut être trois je suis la grand mère de la situation et tout ça a à peine trente ans… même pas …
panique.
y’en a qu’ont apporté des cadeaux, ils se causent entre eux comme s’ils se connaissaient déjà…
nous, on se tient un peu à part. Ils veulent lui chanter une chanson, faire quelque chose d’éclatant pour qu’il se souvienne d’eux…
HEIN ?? NON NON NON !!!! nous on veut rien à voir à faire là dedans ! c’est justement le genre de comportement de fans bêtes auquel on ne veux pas être associées. Du tout.
en fait, on ne sait pas très bien ce qu’on attend, mais on se dit qu’à un moment donné, il va bien sortir de là, et qu’on arrivera bien à le voir pendant une seconde et demie le temps qu’il monte en voiture pour aller quelque part…
mais ça peut être dans 10 mn ou dans trois heures ou…
on attend. On verra bien. On a notre train à 8:30 ce soir. Y’a le temps.
au bout d’un moment y’a une PR qui s’approche et nous demande comment qu’on a su qu’il était là… Elle nous dit qu’il nous a vu par la fenêtre (hein? QUOI ??? QUELLE fenêtre??? Je l’avais dit moi qu’il fallait guetter les fenêtres !!! … sauf qu’on regardait du mauvais coté…
et en plus là c’est drôle parce d’habitude c’est toi qui le regardes sans qu’il te voie sans qu’il sache même que tu le regardes, mais là c’était lui qui nous regardait sans qu’on le voie, sans qu’on sache même qu’il nous regardait… le monde à l’envers), qu’il est content *sigh* + *faint*, qu’il est occupé, mais que d’ici une heure et demie, maxx deux, il vient nous dire bonjour.
mais faut qu’on soit sages, pas de scènes d’hystérie, sinon on arrête tout.
Hystériques ? Hystériques ????? Nous ? est ce qu’on a des têtes d’hystériques ? hein ? hein ????? HEIIIINNNN ?????
Fffffffffffft…
tout le monde commence à s’agiter…
tout ça, ça devient VRAI. Petit à petit. On a vu une fille qui l’a vu. Donc il est réel.
sur le moment tu t’accroches à n’importe quoi. Parce que même si toi tu ne le verras pas personnellement, tu pourras toujours dire « j’ai parlé avec son assistante ». GRAVE.
t’as même du mal a métaboliser l’information « il va venir vous dire bonjour ».
on vérifie le matériel. l’appareil photo, on enlève du carnet tout élément compromettant de peur que ça ne lui tombe sous le nez au moment le moins opportun, les pellicules de secours, zut j’ai même pas pensé à apporter mes coffrets DVD pour les faire signer, nooooon j’ai même pas un bloc pour l’autographe, et aaaarrrrgh le bic ne marche pas!
y’en a qui sont venus avec toutes sortes de trucs, nous on n’a même pas avec le matériel de base !
heureusement, en venant, on est passées devant une papeterie, alors je pique un sprint pour acheter ce qu’il faut.
c’est drôle, de tous les magasins devant lesquels ont est passées (et y’en avait plein), on en a mémorisé un seul (toutes les deux le même, sans nous consulter) : la papeterie qu’elle a tout plein de carnets et des tas de stylos…
la complice ne lâche pas le poste: on fait le test téléphone portable: s’il se passe quelque chose elle appelle et moi je fais demi tour illico et je reviens en 4e vitesse.
« si je ne suis plus là quand tu reviens, c’est que je suis à l’hôpital »
retour au pas de course, après avoir mis sens dessus dessous la papeterie pour trouver le carnet comme il faut, de la bonne taille, sans lignes, carreaux ou autres fantaisies… Loi de Murphy n° jesaispas : On ne trouve bien évidemment JAMAIS ce qu’on cherche quand on en a besoin + c’est carrément pire dans une situation de crise.
de retour : ouf! il ne s’est rien passé.
la complice soigne la crampe de son doigt qu’elle avait crispé sur le bouton du téléphone
on attend
de temps en temps le cœur qui bat plus vite quand quelqu’un s’écrie « c’est lui, je l‘ai vu je l‘ai vu » – évidemment c’est la crise cardiaque à chaque fausse alerte. Et c’est à CHAQUE fois une fausse alerte.
les PR ressortent, elles fument une cigarette devant la porte de l’hôtel….
ça veut dire que :
1./ c’est la pause,
2./ qu’il a fini et
3./qu’il va bientôt descendre.
GASP.
on les voit qui « organisent »
la tension est à 1900/1000 – rythme cardiaque 230 battements/mn les joues qui brûlent et il fait drôlement chaud tout à coup
tout à coup on entend appeler « CIAO ! CIAO !!!! », toutes les têtes se tournent, il est à la fenêtre et nous fait coucou avec la main. Ah!… ses mains…. et nous envoie des bisous, et il rigole comme un âne…

OH

MY

GOD

ça a duré une fraction de nano seconde. MAIS,
c’était lui.
c’était VRAIMENT LUI !!!!!!!!!
nous on est tous sous le choc. Complètement sonnés. On ne s’y attendait pas, et on n’a pas eu encore le temps de réaliser.
c’était lui.
il est réel. Et il est là. ON L’A VU!

en plus, de nouveau, c’est le monde à l’envers ! d’habitude, c’est les fans qui font un souk d’enfer sous les fenêtres de la star pour qu’elle se montre, pas la star qui appelle à plein poumon ses fans depuis sa chambre !!!
ce gars n’est pas banal.
la fille s’approche, « bon, on va y aller par groupes de cinq ».

panique totale

non non non!!
hein, quoi? pas question!!!
ça, c’était PAS le plan. DU TOUT,
le plan c’était : moi, dans la foule, pas trop loin mais pas trop près non plus, qui fait des tas de photos au téléobjectif. J’ai un matos d’enfer, autant que ça serve et c’est bien pour ça que je l’ai apporté !
moi j’ai trop la honte, et je veux rester dans l’anonymat du « groupe » pour faire des tas de photos sans qu’il s’en aperçoive. Je ne veux pas qu’il me voie, encore moins qu’il me regarde…
mais bon… bien obligé… c’est ça ou rien.
les groupes entrent et ressortent. Tous ceux qui ressortent sont complètement illuminés pire que s’ils avaient vu le bon Dieu en personne. Y’en a même qui pleurent. Et toi tu les regardes de haut et tu te dis qu’ils sont vraiment nuls, et que toi t’es pas comme ça.

entre-temps, au moins 50 fois, tu es sur le point de partir en courant, parce que c’est la honte. Elle a beau te répéter que « c’est un garçon comme les autres… ok, juste un peu plus joli que les autres… » elle n’arrive pas à me convaincre et de toutes façons elle n’y croit qu’à moitié elle même. Il ronfle et il pue des pieds il ronfle et il pue des pieds… histoire de démythifier le mythe… ça ne sert à rien… je suis rouge avant même de passer le portail.
nous, on est les dernières.

savante manœuvre de sorte qu’on a personne qui nous pousse derrière, et donc on peut peut-être rafler une ou deux minutes en plus avec lui.
si les groupes étaient sagement ordonnés avant de rentrer, en sortant il se forme une masse informe devant le portail, et à un moment donné le gorille de la sécurité en jetant un œil, juge que tout le monde y est passé, et que donc c’est bon.

et c’est là que ça arrive.

IL S’EN VA.

parce qu’il(s) croi(en)t que c’est fini.
moi j’ai vu le moment qu’il allait repartir et qu’on n’allait pas le voir.
il est LA’, à deux pas, tu le sais, forcément : TOUT le monde l’a vu, et MOI, MOI je vais pas le voir parce qu’il s’en va, ça suffit y’en a marre…
et j’aperçois même une silhouette entre les buissons qui s’éloigne…
dans le groupe avec nous, y’a donc trois autres personnes qui elles n’ont pas l’intention du tout de louper le coup. Et elles commencent toutes à courir et a l’appeler.

 

moi je fais de même, je plante ma complice sur place je pique un sprint. C’est chacun pour soi et Wentworth Earl Miller III pour tous. S’il avait fallu que je la piétine pour atteindre mon but, j’ai bien peur que je l’aurais fait ! Je l’entends derrière moi qui dit : « oh non !! il va nous détester, elles le font revenir, il va nous détester, il va nous détester !!! ». Elle est sincèrement bouleversée à l’idée.
d’après ce que racontent les autres, (moi j’étais trop derrière j’ai pas entendu…) une des PR lui disait « go, go, go », mais lui, s’apercevant qu’il se passait quelque chose derrière lui, aurait répondu en nous voyant nous précipiter comme des furies (parce que notre arrivée devait à peu près ressembler à ça, à la charge des valkyries…): « There is one last group, so I GO BACK! »
*faints*

 et il le fait ! il revient !

il se remet dans son coin de jardin et quand il nous voit arriver, commentaire à la Stinky : « saved the best for last ».
tu sais pas trop comment prendre ça, si c’est une chose mignonne qu’il dit parce qu’il est fondamentalement gentil, ou bien s’il est carrément en train de se fiche de toi parce que 5 bonnes femmes qui lui courent derrière comme ça à travers les jardins d’un hôtel, ça n’a absolument rien de digne.
et là, c’est la cata.
parce que c’est TROP la honte. Et t’oses même pas le regarder.
c’est DINGUE.

il est debout dans un coin, à l’ombre, et entre-temps lui, il te regarde. Et comment!
il a l’air tout timide, les mains dans les poches en attendant l’assaut final, mais il a un petit sourire en coin et peut être il est pas aussi timide que ça… qui sait.
et puis tu te raisonnes en te disant, que MERDE, t’es venue là exprès, que c’est once in a lifetime et jamais plus… alors tu prends ton courage à deux mains et tu le regardes.

et chacune son tour on s’approche, on se fait signer son carnet ou la photo etc etc apportés pour l’occasion, et on se fait prendre en photo avec lui, et on échange deux mots, à condition EVIDEMMENT d’avoir la cervelle suffisamment connectée pour articuler quelque chose de sensé. Et pendant que chacune leur tour elles y passent, toi, t’es dans ton coin, savamment cachée derrière l’appareil photo en train de mitrailler le plus possible (avec les mains qui tremblent que c’est une horreur).

Et Dieu bénisse les autres qui ont apporté des tonnes de photos, coffrets DVD, bouquins et je ne sais quoi d’autre. Ça prend du temps. Elles ont un peu honte d’en avoir tellement apporté qu’elles ont fourgué (temporairement) à la complice une photo pour qu’elle lui demande un autographe en plus comme si c’était pour elle.

et quand il lui demande si la deuxième dédicace est aussi est pour elle, elle lui répond que c’est pour le fanclub des allemandes. Du coup, quand ils se serrent la main pour se dire au revoir, il lui dit « Danke Schön » et elle, elle est vexée comme un pou qu’il l’ait prise pour une allemande.
elle qui se vantait allègrement qu’elle n’était plus amoureuse de lui, tout en admettant qu’il est quand même «un peu plus joli que les autres » a quand même du s’y reprendre à deux fois pour lui épeler son propre prénom… ben heureusement qu’elle n’était plus amoureuse alors !!!
lui gentiment, il signe tout. Et il sourit. Et il est gentil. Même les photos de lui les plus moches (parce qu’elles n’ont pas apporté que les plus belles..) et tu te demandes ce qu’il pense de ça. Et que si tu étais à sa place tu les déchirerais celles là.

et tu demandes ce que ça peut faire à quelqu’un de voir une bande d’étrangers les mains pleines de photos de toi, comme si c’était des photos de famille, auxquelles ils tiennent pire que si c’était des photos de famille justement.
et entre deux fans, il sait pas trop bien quoi faire de lui même. Il est dans son coin. on dirait presque qu’il est encore plus gêné que moi. IMPOSSIBLE.
et quand il pose pour les photos avec les autres filles, par deux fois il regarde droit dans TON objectif, et là tu t’accroches à l’appareil pour pas tomber dans les pommes. mais comme c’est vraiment pas le moment de tomber dans les pommes, tu tiens le coup.

…….…….……..….….

et de toutes façons, pas de soucis, tu es bien cachée
il ne peut pas te voir et tu es à l’abri.
HA. HA.

mais tout le monde y est passé et c’est ton tour. Et quand faut y aller faut y aller.
en fait, de l’autographe tu n’as que faire. La preuve, t’as même oublié les coffrets. Toi tu es venue pour le voir lui, et rapporter quelques photos. Floues, bougées mal cadrées… mais qui valent à tes yeux un prix d’or parce que tu les as faites toi même personnellement toute seule en ce qui te concerne. Mais dans l’espace d’une nano seconde tu te dis que même si tu n’en veux pas, tu vas te faire signer ton carnet quand même, parce que le soir de retour à la maison il sera trop tard pour changer d’avis et revenir lui demander…
alors tu t’approches. Et il te serre la main. Dans les deux siennes.
et toi t’es tellement sous le choc que tu ne percutes même pas que

TU VIENS DE LE TOUCHER !!!!
et VICE VERSA.

et il t’accueille avec un « Hello » profond et grave. Et juste ce petit mot, tu t’en souviendras toute ta vie. Le son qu’il avait. Le sourire qui allait avec.
et tu essayes de dire quelque chose de drôle ou d’intelligent et c’est la cata totale.
et il te regarde dans les yeux genre mékeskelledicellelà??? et te répond avec sa voix, CETTE voix.. et petit sourire cadeau. Encore.
et là si tu tombes pas dans le pommes, encore, c’est un miracle…
tu souhaiterais être désintégrée immédiatement sur place. Immédiatement.

et lui il te regarde dans les yeux… et il a des yeux qui sont plus verts que bleus, transparents, encore mieux que sur les photos, même celles massacrées au photoshop, tu lui tends ton carnet, avec un sourire hébété, et il te demande comment tu t’appelles, et il épelle ton nom pour toi pour être sur de l’écrire bien comme il faut.
et en fait c’est peut être ça qui est le plus choquant dans l’affaire.
le fait qu’il te parle. A TOI. Et qu’il prononce TON nom.
CETTE VOIX.

tu en connais toutes les nuances (ou du moins tu le crois), tu l’as entendue plein de fois, écoutée et re-écoutée. Mais là, elle s’adresse à toi. TOI. Il dit ton nom. Il échange deux mots avec TOI. OK, si t’étais moins tarte, y’aurait même moyen d’en échanger plus…
toi, tu te découvres des aigus et une coloration stridente que tu ignorais complètement. C’est pas comme ça que tu vas décrocher le solo à la chorale. Ben voui… toi aussi tu chantes dans des chorales… D’habitude tu as plutôt une jolie voix dans les graves aussi… mais, là… ça doit être le contre coup de la clim du train… oui, c’est certainement ça.

et pendant qu’il signe et écrit bien soigneusement le petit mot standard qu’il met à tout le monde (mais tu t’en fous parce que là, il l’a écrit que pour toi) tu pourrais en profiter pour le dévorer des yeux. MAIS NON ! encore une fois, t’oses pas. Et tu maudis ta timidité, et tout ce que tu arrives à faire c’est de jeter un coup d’œil furtif…

et t’as des millions de questions de choses que tu voudrais dire faire mais tout ça ça se bloque complètement et rien ne sort.
il est grand. Il est mince. Plus mince qu’à la télé ou sur les photos.
et puis il a un air de petit garçon gêné qui sait pas bien où il faut qu’il se mette, et qu’est ce qu’il doit faire…. Il a l’air timide. Ou alors c’est sa façon de masquer un ennui royal…
il était bien habillé (y’a une stylist dans l’air!!!…)

il est tout souriant
et il semble évident que pendant qu’il signe il pense plein de trucs. Et tu te demandes ce que ça peut bien être… et tu te demandes ce qu’il pense de toi à cet instant précis. Mais en fait tu préfères pas savoir et de toutes façons tu ne sauras pas.
il est patient.
ouf, ça y est il a signé, je peux partir en courant.
mais NON NON NON, ma chérie, la séance de torture n’est pas terminée !!!

alors que tu es déjà en train de t’éloigner il te retient. Parce que maintenant il faut poser pour les photos. Et il se met bien a coté de toi avec SA MAIN SUR TON EPAULE pour la photo et il y reste, comme ça à coté de toi, tout près, le temps qu’il faut parce qu’entre temps la complice elle arrive pas à appuyer sur le bouton…. et toi, tu as sur l’épaule la main du plus beau mec qui ait marché sur la terre ces 35 dernières années…
bon, ce coup ci c’est fini pour de bon.

QUOI ? DEJA ??? juste que je commençais à m’habituer et à me détendre. Enfin dans la limite du possible…
après il te reregarde dans les yeux et te remercie… HEIN???? mais pourquoi tu remercies, c’est moi qui remercie!! c’est tout le monde, c’est les 30 ou 40 personnes à qui tu as donné ton temps pour faire toutes ces conn… choses qui te remercient.
et là, de nouveau tu prends le taureau par les cornes (dernière chance avant plus jamais ) et tu le regardes droit dans les yeux, et tu le remercies aussi.

avant qu’on entre, on t’avait dit une chose que tu ne comprends qu’après: « regardez-le. Parce que lui, il vous regarde. Les gens, ils sont trop émus et tout et tout, et ils ne le regardent pas parce que sur le moment ils sont trop occupés à gérer leurs émotions. »
et sur le moment, quand on te dit ça, tu comprends pas.
tu penses, mékeskelledicellelà ?? EVIDEMMENT que je vais le regarder. Je suis venue pour ça !!!!
mais, c’est exactement ça. T’oses même pas.
c’est complètement idiot. Mais t’oses pas.
et puis ça y est

c’est fini

ça a passé super vite
t’aurais voulu lui dire plein de trucs
des trucs marrant mais t’as pas osé et en plus t’y penses après…
et tu ressors de là et t’es complètement sonnée et t’as même pas l’impression que ça c’est vraiment passé…

et des semaines, des mois (et probablement des années… ) après t’y repenses encore…

(PLEASE don’t use Google Translate!!!
in english ? ask for it.………
in italiano ? basta chiedere )

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Que dire, ma TrèsChère LaDiù, sinon que ton récit, ZeRécit, est MAGISTRAL.

Tout est écrit, jusque dans les moindres détails, pour nous faire mieux savourer l’histoire de VotreRencontre.
L’ensemble est fort habilement rendu et l’on passe du fou rire à la petite larme d’émotion…
Merci d’avoir bien voulu partager avec nous, ce moment si unique pour toi !

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“Il est à la fenêtre et nous envoie des bisous, et il rigole comme un âne…”
Je ne suis pas certaine qu’IL apprécierait la comparaison mais on a évité le pire, tu aurais pu dire
“comme une baleine”! Mh.

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“…et toi, tu as sur l’épaule la main du plus beau mec qui ait marché sur la terre ces 35 dernières années…”
=> aka LaFormuleDeLaMortQuiTue… NO comment, que c’est VRAIMENT pas la peine.

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Enfin, une petite pensée pour “LaComplice”, laquelle n’est plus amoureuse mais se froisse

quelque peu lorsqu’IL lui donne du “Danke Schön”…

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Com par Vi – 2008.11.16

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